Un homme parvenu au terme de sa vie part à la recherche de ses origines pour laisser à sa descendance le fil conducteur du passé familial. Il retrouve son regard d’enfant pour revivre la vie d’un quartier de Nantes durant les années d’Occupation. Ses parents ne résisteront pas aux événements de la guerre. Son père se suicide alors qu’il n’a pas dix ans. Cette fin tragique le laissera longtemps indifférent .
C’est en souhaitant constituer son arbre généalogique qu’il se heurte à une impasse. L’auteur de ses jours est né d’un père inconnu. Seule certitude, sa grand-mère, domestique d’un châtelain, n’a que quinze ans quand elle devient mère. Le petit-fils remonte le temps et recoupe les témoignages qui lui font découvrir les moeurs de seigneurs qui règnent sur les campagnes. Il nous fait pénétrer dans le milieu protégé de ces grandes familles qui ont donné leur nom aux équipages de véneries et se ruineront pour perpétuer dans les forêts de l’Ouest la tradition de la chasse à courre . Ces rencontres conduisent l’auteur à rechercher le « sang qui ne saurait mentir ». Celui qui coule dans ses propres veines et dans celles de ses enfants pour s’interroger sur ce qui, en lui-même, peut le rapprocher d’un monde dans lequel la traque de l’animal aux abois fait sonner « l’hallali »et « la curée », coutumes héritées d’un autre âge qui donnent droit de vie et de mort jusqu’à se prétendre maître de l’innocence d’une enfant et d’en taire ses conséquences.
Prix : € 20,00
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