Pour la gent des marins, la dangerosité de l’estuaire de la Gironde n’est pas à démontrer, pas plus celle des parages proches de la côte de l’Océan : les rivages d’Arvert et ceux des Landes, vaste cimetière de bateaux perdus méritant l’appellation, donnée par les marins eux-mêmes, de Cimetière des marins bretons. La rivière de Bordeaux ne pouvant aussi être classée comme un long fleuve tranquille, les abordages et échouements y ont été légion. En cet ouvrage sont contés les drames de la mer survenus en ces lieux précités sur une période de près d’un siècle et demi (1800-1950). Les causes de ces sinistres ont été parfois « nombreuses et cumulatives » et pour une part, bien souvent, humaines. Parmi la foultitude de naufrages rapportés, peuvent être cités : le Bordelais no3 (1827), May Flower (1859), Psyché et Astrée (1901), Montgoméry (1904), Aquitaine (1933)… Les suites sont souvent pathétiques, parfois curieuses, les pillages fréquents…
Prix : € 08,00
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