48 portraits de dieux en parlanjhe.
Voici donc que les dieux sont descendus de l’Olympe pour adopter notre parlanjhe. Ou plutôt, que notre parlanjhe est monté jusqu’au séjour des dieux par la grâce d’un auteur conscient de sa langue maternelle et heureux de l’illustrer. Les histoires de la mythologie y prennent un relief particulier. Aphrodite-Vénus fréquente Arès-Mars, le dieu de la guerre, « a la beùréte », secrètement, loin du mari légitime, le forgeron Héphaïstos-Vulcain. À vrai dire, dieux et déesses aiment bien descendre sur terre pour « s’oçhupàe », s’occuper des terriens et terriennes. « S’oçhupàe », c’est aimer et procréer, à l’exemple de Zeus-Jupiter qui multiplie les métamorphoses pour dissimuler ses conquêtes aux regards de la jalouse Héra-Junon, son épouse. En fait, nous restons sur Terre, entre humains, avec nos élans et nos haines, et notre imaginaire apte à transfigurer, à créer de la magie. D’autant que certaines de ces histoires sont arrivées jusqu’à nous, comme, par exemple, celle de Psyché et d’Éros, qui sont la Belle et la Bête, conte encore recueilli près de La Roche-sur-Yon en 1980. Mythologie grecque, contes de tradition orale, parlanjhe sont le patrimoine d’une commune humanité.
Prix : € 20,00
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