Le nom de Nouvelle-Aquitaine donné à la région délimitée en 2015 marque son enracinement dans l’histoire et sa renaissance. Il rappelle à tous le souvenir d’Aliénor, héritière de la longue lignée des ducs d’Aquitaine du Xe au XIIe siècle. Il y a cependant d’autres références historiques : la province romaine créée par l’empereur Auguste en 27 avant J.-C., le territoire contrôlé par l’usurpateur Eudes au VIIIe siècle, le royaume dépendant de l’empire carolingien, le duché reçu par Richard Coeur de Lion, fils d’Aliénor, et la principauté concédée en 1362 par le roi d’Angleterre à son fils aîné le Prince Noir après sa victoire à Poitiers.
La Guyenne anglaise est définitivement conquise par Charles VII après la bataille de Castillon en 1453. Dès lors, il n’est plus question d’Aquitaine. Le roi de France crée des gouvernements, lesquels sont la meilleure approche de la notion de province : Aunis, Limousin, Marche, Angoumois et Saintonge, Guyenne et Gascogne, Béarn et Basse Navarre. À partir du XVIIe siècle, des généralités sont placées sous l’autorité d’un intendant à Bordeaux, Limoges, Poitiers, La Rochelle et sur une courte durée à Pau-Bayonne.
Au début de la Révolution est opéré un découpage rationnel en départements, administrés par un préfet à partir de 1800. Cependant l’idée régionale progresse depuis le milieu du XIXe siècle et, sous la IVe République, la politique d’aménagement du territoire conduit, en 1956, à la création des trois régions d’Aquitaine, du Limousin et du Poitou-Charentes qui ont fusionné dans la Nouvelle-Aquitaine.
Cette histoire a l’ambition de suivre l’évolution politique et administrative des territoires depuis les cités gauloises jusqu’à la région actuelle. Elle s’attache à étudier les institutions locales et les différents relais du pouvoir central, mais aussi les formes de représentation des habitants tant au niveau national que pour organiser la gestion de leurs propres intérêts.
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