La Turballe est une commune singulière du pays guérandais. Longtemps, elle a vécu au rythme d’une économie agricole et salicole. En témoignent paysage bocager, salines, manoirs, croix et villages anciens ou encore le bourg de Trescalan. L’exploitation du littoral est alors secondaire : les plages sont des sites portuaires et les marins trouvent . s’embarquer au Croisic, voire à Nantes.
Mais tout change à partir du XIXe siècle. Devenue commune en 1865, La Turballe emprunte une voie originale. La pêche sardinière puis les conserveries métamorphosent les sites d’échouage et les passes rocheuses en port de mieux en mieux équipé et le village en centre industriel au coeur d’une ville populeuse nouvelle.
Au cours du XXe siècle, les conserveries ferment les unes après les autres. Le port, désormais en eaux profondes, accueille chalutiers pratiquant la pêche hauturière et bateaux de plaisance, alors que le tourisme, polarisé par les plages et l’animation du port, s’implante et donne une forme nouvelle à la ville.
Gildas Buron, historien et linguiste, est conservateur du musée intercommunal des Marais salants (Batz-sur-Mer).
Alain Gallicé est historien.
Jean-Pierre Boutruche est membre de la Société des Amis de Guérande.
Josick Lancien est président de la Société des Amis de Guérande.
Prix : € 04,90
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