Pendant des siècles, le littoral vendéen a fait face à maints dangers venant de la mer. Pour se protéger, de nombreuses batteries sont construites tout au long des côtes. Malheureusement, rares sont celles encore existantes aujourd’hui. Leur rareté ne s’explique pas uniquement par le fait qu’elles sont devenues inutiles ou ont été détruites par les modifications naturelles ou humaines que connaît notre rivage. Depuis longtemps, l’Homme a su choisir les meilleurs emplacements pour positionner ses lieux défensifs. Et lorsqu’un lieu possède les caractéristiques nécessaires pour de telles constructions, utilise les mêmes sites au cours des siècles. La ville des Sables-d’Olonne ne manque pas de tels lieux qui se sont révélés indispensables à sa défense et à sa sécurité.
Lorsque les Allemands arrivent en 1940, ils comprennent rapidement l’intérêt que présente ce port situé à mi-chemin des grandes zones portuaires de la façade atlantique que sont Bordeaux et La Rochelle, au sud, et Saint-Nazaire et Brest, au nord. Le port devient alors une base pour ses navires. Lorsqu’ils entreprennent de fortifier le littoral atlantique, les Allemands réinvestissent des positions qui avaient déjà eu vocation à défendre les abords de la ville. Mais les travaux de mise en défense qu’ils réalisent ont atteint des proportions jusque-là inégalées. En quelques mois, ils bâtissent et fortifi ent des dizaines de positions totalisant plus de 150 blockhaus. Au-delà de leur intérêt historique et militaire, les blockhaus présentent aussi un intérêt architectural. Beaucoup d’entre eux s’adaptent à leur emplacement et, surtout, ils présentent une grande variété, allant du blockhaus purement défensif pour canon et mitrailleuse à des monuments plus passifs tels qu’abri, réserve ou hôpital.
Cet ouvrage vous invite à parcourir le littoral sablais pour découvrir ces vestiges qui font partie intégrante de notre Histoire.
Prix : € 15,00
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