Lui c’est François Martin, c’est bien François Martin, c’est passe-partout... Il est cadre commercial dans la Creuse et sa spécialité c’est l’arnaque des petits vieux.
Ce que vous ne savez pas encore c’est qu’en fait son vrai nom c’est François Pirelli, qu’il vient de Marseille et que suite à des histoires pas très nettes de braquage raté, il a voulu se mettre au vert. Sa vie n’est qu’une longue dégringolade et à 52 ans, au détour d’un virage, il prend conscience que tout n’a été qu’une farce minable. Il a bien pensé à se suicider mais même pour ça il n’a pas eu le courage.
Et là, tout s’enchaîne, la panne de voiture, la tempête de neige qui va le bloquer au fin fond de la campagne creusoise. Il trouve refuge dans une ferme et fait connaissance de son occupant, Fabien, un jeune homme brun, les yeux bleus, très souriant... un peu trop souriant... Trois jours, un huis-clos oppressant, un roman noir très psychologique où le personnage principal, anti-héros par excellence, est face à lui-même, à ses doutes, à ses angoisses et surtout à son passé qui va finir par le rattraper.