Chômage, solitude, fermeture d’usines… Lorsqu’ils se rencontrent, les deux héros de ce nouveau roman noir de Joël Nivard essayent de survivrent dans une France en crise. Fred vient de fermer sa boîte, le chômage de ses employés pèse sur ses épaules, il s’inquiète face à l’avenir qui s’annonce incertain.
Zina, 46 ans, ancrée dans une profonde solitude, comble ses journées à ressasser un passé trouble...
Un rencontre improbable, une relation où l’indignation va laisser place à la violence…
"Il suffit d’ouvrir le journal. D’allumer la télé. D’écouter la radio. Les usines, elles ferment. À tour de bras. Et il n’y a pas de responsable. On dit la crise. On dit la conjoncture. Alors on trouve un lampiste qui dissimule de son corps, des êtres sans formes, sans visages. Planqués derrière des écrans d’ordinateur ou dans le vocabulaire aride de mots comme productivité, profits, loi des marchés... ils ont pour nom, une identité générique : les actionnaires.
Mais à la fin, ce sont toujours les mêmes, qui gagnent. Fred, il n’a qu’une chanson dans la tête, un amour blessé dont il ne sait pas faire le deuil et la colère des indignés. Avec pour tous bagages des lambeaux de mémoire, Zina se mure dans la solitude des humbles dont la dignité reste définitivement silencieuse, définitivement ailleurs. Rencontre improbable de ces rebelles du hasard qui après l’indignation, n’ont pas d’autre choix que celui de la violence."
PRIX PANAZO DES LYCÉENS 2014
Prix : € 13,90
Ajouter à ma sélection