Patrice Molle, 44 ans en 2017, a toujours fait de la rencontre le fil rouge de son travail. Photographier pour aller vers l’autre, pour le connaître, le comprendre. Photographier pour se lier aux gens et les relier entre eux. « La photo est pour moi un relais entre mon oeil et les gens, mon oeil et le monde. La photographie me permet de retranscrire un sentiment, un détail qui aurait pu nous échapper à l’oeil nu. »
Patrice Molle est un autodidacte. Et comme beaucoup d’autodidactes, il a appris vite, avec boulimie et perfectionnisme.
L’objectif de chacun de ses clichés : la fusion de la qualité et de l’émotion. « J’aime que les gens comprennent directement ce que j’ai voulu mettre en avant. Je suis à la recherche de la lumière exacte, de la netteté et du moment précis qui rendra l’image unique. »
En 2011, Patrice Molle affiche en grand format dans l’espace public du quartier des Dervallières des portraits d’acteurs associatifs.
En 2012, il crée un studio participatif autour de la culture en métropole nantaise.
En 2013, il se lance dans le projet Intrasigna à la découverte de la langue des signes et de la culture sourde. En 2014, Patrice Molle réalise des séries plus intimistes. Le nu féminin (exposé à la galerie Loïc Vallée), Fragments et Apparitions révèlent des questionnements plus philosophiques sur l’être, la perception, l’illusion, l’inconscience.
Mais c’est bien l’individu qui reste au coeur de ses réflexions.